Les pompiers premiers répondants : des alliés d’Urgences-santé

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26 mai 2016

C’est le matin. Votre enfant mange sa tartine au beurre d’arachide habituelle. Tout à coup, il se met à suffoquer. Réaction allergique ? Étouffement ? C’est la catastrophe ! Vous ne faites ni une ni deux : vous composez le 9-1-1. Quelques minutes plus tard, les pompiers arrivent. Vous aviez pourtant exigé une ambulance…

Qu’est-ce qu’un pompier premier répondant?

Un pompier premier répondant (PR) est un pompier formé pour donner les premiers soins aux personnes en détresse (ex. : problème respiratoire, douleur thoracique, etc.). En raison de leur proximité, les pompiers PR sont capables d’intervenir rapidement auprès des gens en situation d’extrême urgence, que l’on appelle aussi priorité 1. Leur rôle consiste à prodiguer les soins médicaux de base de manière à stabiliser les patients jusqu’à l’arrivée des techniciens.

Des exemples d’urgences médicales « priorité 1 »

Les pompiers PR répondent aux urgences dites vitales, comme les :

  • arrêts cardiaques et respiratoire;
  • pertes de conscience;
  • chutes;
  • troubles diabétiques;
  • crises d’allergies alimentaires;
  • accidents de la route ou autres;
  • accouchements;
  • surdoses ou intoxications;
  • hémorragies;
  • etc.

Un service récent?

Avant 2007, seulement 8 casernes de l’agglomération de la ville de Montréal offraient le service de premiers répondants. D’avril 2007 à décembre 2009, il a été progressivement implanté partout sur l’Île. Il y a maintenant près de 1 700 pompiers PR. Ils sont répartis dans 66 casernes. En 2013, ils sont intervenus à plus de 76 000 reprises sur le territoire.

Le saviez-vous?  
C’est Urgences-santé qui donne leur formation aux pompiers PR.

Un maillon essentiel de la chaîne de survie

Les pompiers PR travaillent en étroite collaboration avec les techniciens ambulanciers paramédics d’Urgences-santé. Ils sont, d’ailleurs, un élément essentiel de la chaîne de survie. Grâce à leur formation, ils sont en mesure de pratiquer la réanimation cardiorespiratoire (RCR). Si nécessaire, ils peuvent même administrer une défibrillation cardiaque à un patient.


 

« Ça fait une grosse différence dans la chaîne de survie. On sait que l’initiation à la RCR et la stabilisation des voies respiratoires sont des éléments-clés dans la survie des patients. Si on manque cette étape-là, si on la retarde moindrement, on sait que le taux de survie diminue très rapidement, peu importe ce qu’on peut faire avec les technologies avancées ». – Dr Marc Beique, directeur, département d’urgence, Centre universitaire de médecine de McGill
(Source : Vidéo Pompiers premiers répondants : Parce que le temps, ça sauve des vies !, Service de sécurité incendie de Montréal, 2007) 

En d’autres mots, l’intervention des pompiers PR sur le terrain s’avère capitale, puisqu’elle peut faire la différence.
Pour en savoir plus, visitez les sites du Service de sécurité incendie de Montréal et le nôtre.